De son vrai nom Adidja Palmer, Vybz Kartel est actuellement l’un des deejays les plus en vue de Jamaïque. Très jeune, son oncle l’initie à la musique en le faisant écouter des artistes tels que Sam Cooke ou Ninjaman.
En grandissant ses goûts vont aller de Bounty Killer à Charlie Chaplin en passant par Papa San, Buju Banton, ou encore le rappeur américain Will Smith. Très tôt il va tenter de percer grâce à des concours et des radios crocher mais malheureusement ses tentatives ne sont pas couronnées de succès. Il continue pourtant à écrire ses textes et sort son premier single à l’âge (tout de même) de 12 ans : « Fat Women » sur le label One Heart.
Son pseudo est alors Adi Banton en référence à Buju. Mais le titre est loin d’être un succès. Quatre ans plus tard il forme un crew avec deux potes qu’ils appellent Vybz Cartel. Mais ils se sépareront vite et Adidja gardera le pseudo. Repéré par Bounty Killer himself, c’est pas le premier hein Elephant ?, sa carrière débute réellement à ce moment-là. Il commence en effet à écrire des textes pour le Warlord. On peut citer « High Grade for ever » ou « Warlord rules the world »… Il commence à faire sa route seul en 2001 avec quelques titres dont des combinaisons avec un autre jeune plein de talent Wayne Marshall.
Nommé DJ de l’année 2002, il en profite pour poser sur tous les bad riddims de cette époque. Signé par Greensleeves, il sort son premier album « Up 2 di time » en 2003. Le titre est un gimmick qui le caractérise lors de ses shows ou sur ses morceaux. Avec des producteurs comme Don Corléon (Sean Paul, Elephant man), Donovan Bennet, ou Trveor james (50 cent), il s’impose comme le deejay dancehall le plus en vue. Affaire à suivre.