Munga «Honourable» est, tout comme son mentor Capleton, natif de Islington,St Mary (Jamaïque).
C'est en 1997 que tout commence: Damian Rodhen, bientôt plus connu sous le pseudonyme de Munga, se met à traîner avec les gars du David House Crew.
Il a ainsi l'occasion de s'instruire en assistant à toutes les prestations du très fameux instigateur de la David House : Capleton.
Il devient vite un «banner man» (littéralement «porteur de drapeaux» - cf l'article sur les porteurs de drapeaux - ) de Capleton, c'est un signe de confiance, il fait donc partie intégrante du Crew .
En 1999, Munga s'essaye une première fois à la chanson, avec quelques titres comme « Tears of Joy», «Hold A Vibes» ainsi que des collaborations avec des membres du Crew comme Little Capes (petit frère de Capleton), mais aucun de ces sons ne restera dans les annales ...
A partir de 2001et pendant plusieurs années, Munga assurera avec d'autres les premières parties de Capleton.
Selon Munga, Capleton est le meilleur professeur que l'on puisse avoir. The Prophet lui donne beaucoup de conseils utiles pour apprendre et progresser, et lui suggère de se façonner une image forte.
Cette image forte, Munga l'a peut-être un peu trop travaillé, car c'est tout un personnage qui arrive sur le devant de la scène dancehall en 2005, avec son premier hit «Bad Like I» sur le Sweat Riddim de Don Corleon.
Dreadlocks rangées sous une casquette New Era, dents en or, sweat à capuche, bling bling à souhait, voici Munga et son concept de «Ras Gangsta» . Rajoutons à tout ça sa nouvelle arme dont il use et abuse : le vocoder (logiciel utilisé pour modifier la voix) qui animera les débats.